OBJECTIFS CONCERNÉS | EXPLICATIONS |
X | 1) Garantir la disponibilité et l’accès de tous à une alimentation relevant d’un système alimentaire durable (disponibilité, accès aux aliments, accès aux moyens de production). | Favoriser l’accès à la terre et au travail de transformation des aliments grâce à une production en permaculture (plus importante par rapport à une culture traditionnelle bio à surface égale).Produire des modèles et labellisation destinés à faciliter la réplication des pratiques et connaissances acquises (capitalisation des acquis) facilitant la création, la reprise et l’exploitation agricoles.Créer des conservatoires de graines et de plantes disponibles pour les acteurs de production wallonne.Faciliter l’accès à l’alimentation saine et durable pour la population locale et touristique (visites des sites de production et d’expérimentation).Élaborer des plats à prix démocratiques.Fournir des produits et des plats aux milieux scolaires locaux, aux plaines de vacances, ainsi qu’aux structures d’accueil des personnes âgées ou différentes.Transmettre les connaissances liées aux cycles de l’alimentation saine et durable (éducation permanente).Organiser des ateliers invitant à consommer non seulement une nourriture saine et énergétique mais également à consommer local et bio en favorisant le développement des filières courtes et leur mise en relation. Organiser des conférences sur le thème « Une alimentation saine et énergétique, pour quoi faire ? ».Apprendre ou redécouvrir les méthodes de conservation des aliments (confitures, alcool de fruits, séchage, fumage, stérilisation, pasteurisation, lacto-fermentation,…).Organiser des ateliers démontrant que s’alimenter sainement avec des produits locaux et/ou bio est possible pour les petits budgets et pour les gens qui disposent de peu de temps à consacrer à la cuisine. |
X | 2) Contribuer à la bonne santé et au bien-être des citoyens (santé, épanouissement psycho-social, qualité sur les filières). | “De la graine à l’assiette” est un partenariat de type circuit court qui garantit la fraîcheur des produits ainsi que la préservation de leur valeur nutritive.Les produits issus de la permaculture et du jardin-forêt se situent en tête des produits recommandés dans la pyramide alimentaire.Manger ce que l’on a semé, planté, entretenu et cueilli donne sens à une démarche d’alimentation saine. Une conscientisation du citoyen à travers une participation active au processus de production et de transformation permet une prise de conscience de la manière saine de se nourrir, notamment chez les personnes en surpoids ou confrontées à la problématique des troubles du comportement alimentaire (addictions, anorexie-boulimie, hyperphagie,…).Favoriser les produits végétaux issus de la permaculture pour une alimentation saine et durable.Découvrir des fruits et légumes méconnus éveille la curiosité, développe les sens, permet un apprentissage de la richesse de la nature et conscientise chaque individu sur le devoir de la respecter. Contribuer au souhait de chaque individu de vivre en pleine santé, heureux mentalement, psychiquement, dans une approche holistique (“La Cuisine Holistique”, permaculture). Prôner une alimentation consciente et responsable au travers d’une nutrition holistique où l’être humain est perçu dans sa globalité et son environnement. S’alimenter n’est plus perçu comme un acte de survie, mais est lié au plaisir de la découverte des qualités organoleptiques des aliments.Ateliers de “La Cuisine holistique” où les participants découvrent leur profil énergétique et peuvent ainsi adapter au mieux leur alimentation afin qu’elle soit favorable à une bonne santé. De manière ludique, ils sont invités à éveiller leur sens face à la nourriture et peuvent expérimenter le fait de s’alimenter en conscience.Les repas co-préparés lors des ateliers cuisine sont toujours dégustés en conscience, mais aussi dans un esprit de convivialité, ce qui renforce l’épanouissement psycho-social. |
X | 3) Générer de la prospérité socio-économique (efficacité et équité socio-économique, compétences, entrepreneuriat, innovation, ancrage territorial). | Mise en place d’une charte établissant les principes d’actions de la permaculture et du métier de sylvanier (jardinier de la forêt).Formation de futurs maraîchers et sylvaniers : pour particuliers, entreprises, pour chômeurs longue durée, personnes de + de 50 ans en recherche d’emploi (art. 60), personnes moins valides désireuses de travailler en extérieur (contrat d’entreprise avec des ETA de la région).La partie recherche expérimentale liée au projet de jardin-forêt comestible se veut au coeur de l’innovation et peut déboucher sur des études de terrains, à travers la promotion de mémoires ou doctorats ayant pour but de démontrer la faisabilité de cette vision en 3D de l’agroforesterie. Modélisation de ce type de partenariat local accessible gratuitement en Open Sources afin de toucher un maximum de personnes désireuses de reproduire ce modèle au sein de communautés locales. Les paramètres de production seront établis pour l’Ardenne.Animations scolaires. Coaching de personnes en perte de sens, en burn-out,… pour qui le contact avec la nature et une alimentation saine serait le vecteur d’une reconnexion à soi, aux autres.La mise en réseau des formateurs, des producteurs, des distributeurs, des traiteurs et des participants aux ateliers (qui sont également des consommateurs potentiels) permet une plus grande visibilité.Ateliers de La Cuisine holistique où les participants apprennent à cuisiner et à se nourrir sainement, à consommer des aliments de saison produits localement.Ateliers « Menus menus » et « Menus miettes » démontrent qu’il est possible de se nourrir sainement à prix raisonnable et modéré. |
X | 4) Préserver l’environnement (climat, biodiversité, conservation et régénération des ressources naturelles). | Les limites de la monoculture, l’appauvrissement des sols, leur érosion et la problématique du manque d’eau font partie des questionnements auxquels le concept de jardin-forêt apporte des solutions concrètes :création d’un microclimat par des stratégies telles que les haies coupe-vent, plantation en strates et création d’un effet tampon par des mares ; garantir la biodiversité par la création d’un écosystème complet autorégénératif : bénéfice de l’association des plantes (AFI, fixateur d’azote et fruitiers), plantation de haies mellifères ;création d’un modèle pérenne, peu énergivore et peu chronophage (dans son état de maturité, l’entretien du jardin-forêt consiste en 2h de taille/semaine/hectare). La permaculture et le concept de jardin-forêt respectent l’environnement à 100% :observation du biotope : l’homme accompagne la nature et ne la contrarie pas ;techniques de fertilisation naturelle (compost, paillage) et d’auto régénération des sols (valorisation des adventices,…) ;éthique permacole holistique : respect du zéro déchet, conservation alimentaire, respect de l’être humain, respect du monde animal, équilibre de terrain, le tout en symbiose totale ; Ateliers “Menus miettes” : sensibilisation à la réutilisation des restes du frigo pour éviter le gaspillage ;Formations (“Co-naître en pleine nature”, “Intuition & Communication avec la nature”,…) pour se reconnecter avec la nature : connaissance des plantes sauvages comestibles, étude de la faune, de la flore, préservation du biotope,… ;Initiation à l’éthique et aux principes de la permaculture ;Cours de design en permaculture ;Conseils en création et gestion d’un jardin-forêt ;Communauté Facebook de versO “ELEMENTERRE & ESSENCIEL“ : cherche à informer sur des modèles et des mises en pratique liées à la préservation de la nature en vue de « contaminer » positivement le plus grand nombre possible.Communauté Facebook de “A La Main Verte” : information sur les formations et sur la connaissance de la production maraîchère ; |
X | 5) Offrir un niveau de connaissances et de compétences élevé en matière de système alimentaire durable (connaissance, éducation sensibilisation et renforcement des capacités, information). | La sensibilisation et l’éducation du citoyen à un mode d’alimentation offrant une place de choix au végétal et sa répercussion sur la santé est un des principes éthiques de la permaculture que ce soit sous sa forme maraîchage ou jardin-forêt comestible ;Formations assurées par des partenaires qui sont des personnes de terrain tant au niveau de la permaculture (production durable et résiliente), que de la transformation des aliments dans le respect de la valeur nutritive des produits, de la consommation consciente de produits locaux, sains, de qualité et de saison ; Action de sensibilisation citoyenne à l’autoproduction (réhabilitation de ronds-points en espace de culture en permaculture), ou via des organes publics locaux :formations données à la Bibliothèque communale de Libramont ;création d’un jardin collectif ;stage intergénérationnel sur les terrains de production ;organisation de journées à thèmes comme par exemple : l’alimentation au fil des saisons ;promotion de la filière courte par les traiteurs/formateurs qui travaillent avec des produits du terroir, en cuisine vivante. Centre interdisciplinaire de transmission de connaissances et d’expérimentations liées à l’éveil des sens et à l’ouverture de la conscience au quotidien, pour l’épanouissement et le bien-être, en harmonie avec la nature ;Les formations de La Cuisine holistique : formation longue sur la sensibilisation à une cuisine saine et vivante ;Les ateliers de La Cuisine holistique font découvrir ou redécouvrir d’anciens savoirs sur les techniques de conservation comme le séchage, la conservation au vinaigre, la lacto-fermentation, la stérilisation, etc., permettant d’utiliser les légumes issus de nos potagers et de nos permaculteurs durant toute l’année ;Communauté Facebook de “Alimentation saine et énergétique” : information sur le concept de Cuisine holistique. |
X | 6) Mettre en œuvre des mécanismes de gouvernance responsables et efficaces (planification, monitoring, transversalité, exemplarité, participation, collaboration, approche mondiale). | Mode de gouvernance collaboratif au sein du partenariat créé entre producteurs-distributeurs, traiteurs et formateurs ; Planification en ligne permettant une communication rapide, simplifiée et permanente entre les partenaires du projet ;Planification d’activités au fil des saisons ;Formation continue et transversale ;Mise en place d’une plateforme de recherche, d’échanges, d’interconnexions et d’émulation collective mettant en réseau tant les producteurs, que les distributeurs, les formateurs, les traiteurs et les consommateurs, assurant ainsi une transparence totale quant au système ;Invitation à l’autonomie, la résilience et la solidarité au travers de communautés locales fonctionnant sur un modèle reproductible qui, s’il atteint une masse critique, gagnera la crédibilité nécessaire à une contamination de proche en proche ;En méta : utilisation d’outils collaboratifs de gouvernance partagée de l’Université du Nous (technique de facilitation, de gestion de conflits, de communication non violente, méthode CRITERE,…). |